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Comment réduire le stress ?

Pour répondre à cette question, un focus sur le stress et son rôle est nécessaire. La définition du stress selon Hans Selye est la suivante : « le stress est la réaction physiologique non spécifique de l’organisme à toute sollicitation ». Médecin, il définit en 1925 le stress comme une réponse adaptative et nécessaire à la survie. Par exemple, l’ organisme réagit au froid en  produisant de la chaleur. On parle de stress (pour l’organisme) car si rien ne se passe dans l’organisme, la température du corps chute et le risque, c’est l’hypothermie. La plante exposée à trop de soleil ou de chaleur, pour préserver ses racines et survivre pourra perdre ses fleurs, ses fruits, ses feuilles… Sous entendu, sans réponse au stress, pas de survie de l’espèce !

 

Existe-t-il un un bon stress et mauvais stress?

Plutôt que bon stress ou mauvais stress, je préfère vous parler de seuil. On connait tous des personnes qui fonctionnent mieux sous stress, qui disent en avoir besoin pour être plus productives, plus alertes, plus efficientes. Mais alors, le stress est-il utile? Le stress, comme l’a montré Hans Selye ,est un processus en 3 temps : la phase d’alarme, la phase de réaction ou résistance et la phase de décharge ou d’épuisement.

Les 3 phases du stress

La phase d’alarme : 

La mobilisation immédiate du corps avec le cerveau face à une situation stressante : augmentation du rythme cardiaque, afflux de sang dans les membres, augmentation de la vigilance…

La phase de réaction ou de résitance

Comme son nom l’indique, elle permet la réponse de l’organisme à l’alarme. Si la réponse est adaptée, les hormones libérées par le corps sont utilisées puis évacuées (larmes, urine, sang…). Si la réponse n’est pas adaptée, l’organisme s’épuise car il ne parvient plus à s’adapter.

La phase de décharge ou d’épuisement : 

 Si la réponse est adaptée, quelques heures suffisent à un retour à l’homéostasie pour l’organisme. On l’observe chez les animaux : après une course effrénée, le lapin qui a réussi à s’échapper a besoin d’un temps pour récupérer. S’il n’y a pas de décharge, possible, c’est l’épuisement total de l’organisme.

 

Les conséquences du stress chronique

Le stress chronique survient quand l’organisme ne parvient plus à restaurer son niveau avant stress (homéostasie). Prenons l’exemple du sommeil. Nous avons tous connu des nuits pauvres en sommeil ; en principe, notre organisme sait gérer. Il fabrique une dose d’hormones suffisantes pour assurer notre vigilance (et éviter de nous endormir sur le coin du bureau). La contrepartie? Nous aurons peut-être plus de difficultés à courir pour attraper notre bus! En revanche, un manque de sommeil trop régulier et trop important conduira à une baisse de vigilance importante, tant physique que cognitive. 

En d’autres termes, l’organisme sain à les ressources de traverser une tempête, mais pas d’en traverser plusieurs à la suite sans retour au calme pour se restaurer.

« le stress psychologique est une relation particulière entre la personne et l’environnement qui est évaluée par la personne comme astreignante ou excédant ses ressources et menaçant son bien-être »
Lazarus et Folkman, 1984

Identifier ce qui vous stresse?

Réduire son niveau de stress c’est avant tout identifier ses stresseurs !

Cela parait évident, mais c’est la base quand on parle de stress psychologique. Le bruit pour certains, la foule pour d’autres, la somme de travail, les élections, les news….Nous n’avons pas tous les même stresseurs et pas tous le même seuil de résistance à ces stresseurs. Et surtout, nous n’avons pas tous la même réaction face à ces stresseurs.

Des clés pour réduire le stress

Alors comment mieux gérer son temps? Voici 3 des clés que vous pourrez mettre en place rapidement et facilement pour vous aider à mieux gérer votre temps. 

faire des to-do list réalistes

Identifier les tâches récurrentes qui ponctuent votre journée, votre semaine De la plus basique à la plus spécifique, quelle durée y consacrez vous et pour quel niveau de satisfaction ? 

Prenons le sport comme exemple. Si 30 minutes par jour vous semblent un défi quotidien pour un niveau de satisfaction faible, alors, vous avez un bénéfice à revoir votre organisation. Si au contraire 30 minutes de méditation, de yoga ou de stretching au lever vous procurent une satisfaction élevée et contribuent à votre bien être, c’est peu être une routine à conserver.

Eviter la contamination (par le stress des autres)

Cette méthode aurait été inspirée par Dwight D. Eisenhower, président des États-Unis d’Amérique, qui aurait un jour déclaré :« Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent rarement important ».  Pour mieux gérer son temps, il est crucial de savoir distinguer l’urgent – « pressé en latin » qui à un caractère de priorité, une deadline proche – de l’important – « importare » qui signifie primitivement « comporter », « impliquer », et aussi « avoir de l’intérêt ».

Bien distinguer ce qui est  important de ce qui est  urgent permet de garder le cap et de mieux gérer son temps. Ce qui est urgent peut souvent être délégué. 

Faire des choses qui vous ressourcent

L’économiste suédois Sune Carlson, a étudié le travail des managers au début des années 50. Les résultats de ses observations sont édifiants et assez logiques. Les interruptions qui nuisent fortement à l’efficacité et génèrent en plus des erreurs. Un travail morcelé demande plus d’énergie. Donc pour les tâches qui nécessitent concentration et attention, s’isoler physiquement est nécessaire. Si vous télétravaillez,  réservez ces tâches quand vous êtes seuls ou totalement tranquille. Dns le cas contraire, erreurs et surcharge mentale et psychologique sont garantis.

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